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La nicotine n’est pas la dépendance la plus difficile
La dépendance à la nicotine n’est pas la dépendance la plus difficile lors de l’arrêt du tabac, après environ 3 semaines notre corps ne sollicite plus de nicotine. Qu’est-ce qui rend si difficile l’arrêt complet ?
3 dépendances à combattre lors de l’arrêt de la cigarette
- la dépendance physique : c’est le besoin en nicotine, c’est la manifestation physique du manque qui peut se gérer si besoin avec des substituts nicotiniques.
- la dépendance psychologique : ce sont les cigarettes que les fumeurs fument en fonction de leurs émotions afin d’apaiser un stress, une anxiété, une frustation, une tristesse…
- la dépendance comportementale correspond à l’association de la cigarette avec des gestes ou des moments du quotidien : le café du matin, en fin de repas, en sortant de rendez-vous…
Trois semaines pour une disparition totale de la nicotine
Lors d’un arrêt total de la nicotine, les substances présentes dans le corps sont rapidement purgées. Nicotine et autres dérivés disparaissent en moyenne en 3 semaines du corps. Ce sont les dérivés du tabac et de la nicotine (cotinine, anabasine et nornicotines) qui sont responsables de la dépendance. Tant qu’ils sont présents dans le corps, ils donneront envie à l’ex-fumeur de reprendre. Après 3 semaines cette dépendance est terminée, le sevrage nicotinique est terminé. Cette durée est légèrement variable entre chaque individu, son sexe et son âge notamment.
Les bénéfices pour la santé sont donc importants rapidement, et chaque jour vous permettra de retrouver le goût, l’odorat, un meilleur souffle et une meilleure santé.
Les dépendances psychologique et environnementale sont les plus difficiles lors de l’arrêt de la cigarette. Ce sont elles qui redonnent envie d’une cigarette, bien après 3 semaines d’arrêt. La méthode DoigtSansTabac vous propose d’agir sur ces dépendances dès votre arrêt, pour vous encourager et vous stimuler, tout en vous aidant à dissocier instant-émotion de l’acte de fumer.